Une île pour quoi faire ?
Option Théâtre de 1ère : lundi 30 mai à 20 heures au Théâtre de l'EABJM
Variations autour du roman d'Olivier Cadiot : Un nid pour quoi faire
des Histoires brisées de Paul Valéry
de "Je suis un prince"
et de "Dominos" de Zeynep Aygun (2de)
TPE sur l'émerveillement par Lola, Raphaëlle et Etienne
Répétitions :
vendredi 20 mai : prolongation du cours en soirée
samedi 21 mai : 14h-19h (régie)
mercredi 25 mai : 19h30-21h
vendredi 27 mai : 17h-21h (régie) => "couturière" : 20h (durée : 1h20)
*****
Robinson : Inès
Le visiteur : Alice, Lola et Mathilde (3 versions différentes de ces 2 scènes)
Le roi : Thomas
Goethe : Romane
Raspoutine et la Dauphine : Ariane (+ "Je suis un prince")
Le Prince, le duc (pp. 180-181), un type prétentieux (p.225) : Artus
La Duchesse et le visiteur : Mathilde (+ marquis)
Monsieur Bouboule (le docteur), minuscule petite femme (p.23) et mini-reine : Lola
Raspoutine, un type chauve et rouge (pp.180-181) : Ariane (+ marquis)
Bossuet (le poète = le petit homme pp.21-22 ; 185-190) et le visiteur : Alice
*****
"Robinson", Paul Valéry, Histoires brisées (poèmes en prose)
"Robinson.
Solitude.
Création du loisir. Conservation.
Temps vide. Ornement.
Danger de perdre tête? de perdre tout langage.
Lutte. Tragédie. Mémoire. Prière de Robinson.
Image des foules, des théâtres, des rues.
Tentation. Soif du pont de Londres.
Il veut écrire à des personnes imaginées, embrasse des arbres, parle tout seul. Crises de rire. Peu à peu n'est plus soi."
*****
SYNOPSIS :
Acte I
Prologue : Soliloque de Robinson (pp. 81-84)
Scène 1 : "Qui peut sonner si tôt comme ça ?" : dialogue Robinson et le visiteur (pp. 85-87 + pp.88-91) + extraits (pp.92-95)
Scène 2 : soliloque de Robinson (pp. 125-131) ;
Scène 3 : "Qui peut sonner si tôt comme ça ?" : Robinson et le visiteur (bis) (pp. 85-89 + abrégé + 237-249
Scène 3 : découverte du chalet (soliloque de R) : pp. 142-144
Scène 4 : entrée au chalet : accueil de Goethe et visite du chalet (pp. 148-151 ; pp. 160-166 ; pp. 167-169)
Scène 5 : Visite du chalet : groupe (pp. 151-155)
Ils sortent...
Acte II
VI. La cour (groupe) : 170-175 (roi malade)
VII. Le roi et le docteur Bouboule + la cour : pp. 179-184 (groupe)
VIII. La cour : (pp. 9-20)
IX . La cour : tous massés autour du trône (pp.21-28)
(distribution : à revoir) pp. 21-2 (groupe : + voix très basse au fond ; p. 23 : cri strident sur le côté - choeur de femmes)
* Roi Et R : pp. 14 et 27
X. Le roi et Robinson (pp. 29-35)
XI. Le roi et Robinson (pp. 38-41)
XII. Le roi et R : "Laissons-les"; "Ils me torturent" (pp. 52-56)
"Mais au fond, ce que j'aimerais faire, c'est de la poésie" (p.52)
"La vérité, hein,c'est que je suis un manicodépressif "(p. 54)
XIII. Robinson parle au roi: "J'ai la solution." (pp. 60-61)
XIV. Cour : Minireine p. 225
XV. Les gens dansent sur Mozart remixé (pp. 229-233) => Mathilde sur le tabouret (bande son : Inès)
XVI. Soliloques de Robinson : pp. 74-76
XVII. Le roi et le poète : pp.185-190
Groupe : 250-274 -
180-181 : le duc et un type chauve et rouge
Dialogue : 275-276
291 C'est qui le roi ?
Le roi est nu : 330
un nid : 332
Vibrations, libellules (final)
FINAL :
" il paraît que quand on tue le dragon, on épouse la fille" (259)
Dialogue : Robinson-Petite femme (pp.256-263) + Roi + Duchesse + Prince + Goethe
259
-- Vous avez des idées ?
-- Bon, je n'ai pas d'idées, rien ne vient, le trou, c'est terrible, juste avant, crac, le vide, ça va être à moi.
J'ai un blanc.
Je n'ai rien à dire, depuis le début, je n'ai aucune idée, je me creuse désespérément.
Zéro idée.
J'ai une vie irréelle, sinon j'aurais des idées, on est limité quand même à ce qui arrive tout près de soi, c'est inquiétant, donc on se ratatine, voilà, il y a quelque chose de grave, je n'ai plus d'idées, le système de la jungle est trop loin, les comparaisons permanentes avec des choses, des idées totems, à tête de toucan et corps de jaguar, les idées tachetées, exit, les idées, fini.
Elle ne comprend pas ce que je raconte.
261 – 263
Elle me plaît, je sens qu'on pouurait s'entendre, j'ai une idée, vous allez me dire si ça va, on fait un test, si ça marche, je vous garantis que je jouerai dans votre sens.
L'idée pour regonfler l'image.
Voilà...
Accéléré : 1
Bon, je n'ai pas d'idées, rien ne vient, le trou, c'est terrible, juste avant, crac, le vide, ça va être à moi.
J'ai un blanc.
Je n'ai rien à dire, depuis le début, je n'ai aucune idée, je me creuse désespérément.
Zéro idée.
Accéléré : 2
Bon, je n'ai pas d'idées, rien ne vient, le trou, c'est terrible, juste avant, crac, le vide, ça va être à moi.
J'ai un blanc.
Je n'ai rien à dire, depuis le début, je n'ai aucune idée, je me creuse désespérément.
Zéro idée.
J'ai une vie irréelle, sinon j'aurais des idées, on est limité quand même à ce qui arrive tout près de soi, c'est inquiétant, donc on se ratatine, voilà, il y a quelque chose de grave, je n'ai plus d'idées, le système de la jungle est trop loin, les comparaisons permanentes avec des choses, des idées totems, à tête de toucan et corpss de jaguar, les idées tachetées, exit, les idées, fini.
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FINAL
On aligne les pièces, l'une derrière l'autre, elles ne se touchent pas, ne se connaissent pas. Un simple geste, un petit coup de pouce, et voilà que tout commence. La première vacille, perd l'équilibre, tombe, la deuxième l'imite, le reste suit. La chaîne ne s'arrête pas, les chutes se succèdent, les pièces se touchent, se rencontrent. On perd le cours des événements, plus de début, plus de fin, juste une suite interminable. Si on en retire une, on change l'avenir, chaque pièce est unique, mais existe pour compléter le jeu.
Dominos, Zeynep Aygun